Association du patrimoine artistique asbl

Bibliographie

Pierre Loze

Né en 1951, fils et petit-fils d’architecte, Pierre Loze a suivi une formation en Histoire de l’Art et Archéologie à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université Libre de Bruxelles de 1969 à 1974, qu’il a complétée en 1974-75 par un post-graduat en Linguistique africaine. Au cours de ses études, il a été fortement marqué par l’enseignement de Germain Bazin (Histoire de l’Art et Histoire de l’Histoire de l’art, Luc de Heusch (Ethnologie), Paul Philippot (esthétique), André Coupez (Linguistique structurale et comparative). Diplômé en 1974, à l’issue de la présentation d’un mémoire sur le Pop Art, il a décidé de se consacrer désormais exclusivement à l’art en Belgique, mais d’aborder toutes les périodes et les disciplines de l’art dans ce pays. Ce choix s’expliquait alors par la rareté des auteurs de qualité et par le retard pris par l’information et la réflexion d’histoire de l’art en Belgique.

Les conseils de son maître Paul Philippot, la rencontre avec Denis Coekelberghs au sein de l’Institut Royal du Patrimoine artistique en 1978, puis la création de l'Association du patrimoine artistique et le travail d’équipe avec de nombreux collaborateurs lui ont permis de commencer à rencontrer cet objectif dans un contexte très favorable basé sur les échanges d’informations.

Prompt à l’écriture, ayant écrit, grâce à l’apport d’informations de collaborateurs ou d’artistes vivants, sur tous les siècles sur la peinture, la sculpture, l’architecture, les arts appliqués, ayant abordé également la musicologie, Pierre Loze compte poursuivre dans cette voie qui est à la fois une mise en valeur des qualités de son pays et un approfondissement du rôle des créateurs à travers les siècles. La rencontre d’artistes ou d’architectes contemporains et la rédaction d’articles ou de livres à propos de leurs créations, en collaboration avec eux, l’ont beaucoup aidé à comprendre l’œuvre d’artistes disparus. Son approche de l’histoire de l’art procède d’une vision critique de cette discipline qui s’inspire de l’anti-psychiatrie et qui cherche à aborder ce discours institutionnel sur les créateurs avec la volonté de transmettre le souffle qui les anime plutôt que de leur assigner ainsi qu’à leur œuvre une place dans ce que l’on appelle la culture. La création et les créateurs l’intéressent, l’art ou la culture à peine.