Association du patrimoine artistique asbl

01.11.1985 - 28.02.1986
Autour du Néo-classicisme en Belgique. 1770-1830

Cette exposition se tenait au Musée d’Ixelles qui avait été complètement vidé de ses collections permanentes pour accueillir un ensemble d’œuvres, peintures ou sculptures, réalisées en Belgique entre 1770 et 1830.
Cette exposition se tenait au Musée d’Ixelles qui avait été complètement vidé de ses collections permanentes pour accueillir un ensemble d’œuvres, peintures ou sculptures, réalisées en Belgique entre 1770 et 1830. Ces années complètement méconnues ont ainsi été remises en évidence et sont apparues comme une des périodes les plus fécondes de la créativité et de l’ouverture internationale de l’art en Belgique. L’exposition a révélé au public l’existence en Belgique d’un néo-classicisme antérieur à David, inspiré par le premier néo-classicisme et par les écrits de Winckelmann. Des œuvres jusqu’alors négligées par les institutions qui les possédaient ou demeurées en réserve dans les musées ont fait l’objet d’une plus grande attention : quand elles n’avaient pas été restaurées pour l’exposition, elles l’ont été ensuite et ont repris leur place dans les salles des musées.
Le catalogue qui accompagnait l’exposition reposait sur les recherches réalisées par Denis Coekelberghs depuis une vingtaine d’années sur ce sujet dans la foulée de sa thèse de doctorat. Il a été rédigé sous la direction de Denis Coekelberghs et Pierre Loze avec l’aide d’une équipe de vingt collaborateurs historiens et historiens de l’art. À l’occasion de sa préparation de très nombreuses recherches dans les fonds d’archives et les publications d’époque ont été réalisées. L’ouvrage constitue une référence incontournable sur cette matière. Paul Philippot, président de l’Association du Patrimoine artistique y signe un article intitulé Une nouvelle conscience de l’art aux côtés d’Antoine Schnapper qui a écrit sur David et Denis Coekelberghs et Pierre Loze sur David à Bruxelles.
L’exposition a été suivie d’une exposition à Paris l’année suivante au pavillon des Arts. Son catalogue a été l’occasion d’une nouvelle synthèse. Une autre conséquence fut le lancement d’études monographiques sur le sculpteur Laurent Delvaux, les peintres André Corneille Lens et François Joseph Navez qui ont abouti à des nouvelles publications et expositions.