Association du patrimoine artistique asbl




XIXe - XXe siècle
PASSIONS CÉLESTES - HEMELSE PASSIES
1865-2023
BERN WERY
CAMILLE DE TAEYE
HENRY DE GROUX
VICTOR ROUSSEAU
23/11/2023 > 13/01/2024
VERNISSAGE / OPENING
Le jeudi 23 novembre à partir de 18h
Donderdag 23 november vanaf 18.00 uur
Quel fil rouge relie les recherches de deux générations d’artistes belges situées dans un intervalle temporel de plus d’un siècle?
Les œuvres de Henry de Groux, Victor Rousseau, Camille De Taeye et Bern Wery sont marquées par une sensibilité exacerbée mue principalement par la réappropriation des grands mythes. Elles dialoguent, entre passé et présent, dans l’espace de l’Association du Patrimoine Artistique, au travers de questionnements convergents sur des thématiques chères aux quatre auteurs: l’allégorie, le symbole, le rêve, la vie.
À travers une cinquantaine d'œuvres issues de deux collections privées, cette exposition, en annulant toute compartimentalisation entre courants artistiques, toute dimension hiérarchique ou temporelle, offre l’opportunité d’ouvrir une réflexion sur le Symbolisme en tant qu’élément récurrent, surgissant à des époques diverses de l’histoire de l’Art et éclairant les connexions entre cette pléiade d’artistes.
D. N. Prina
Images : Sans titre, Bern Wery, huile sur bois, 40 x 40 cm, 2021. / Pommes et cerisier du Japon, technique mixte sur toile, 100 x 100 cm, 1981. / La danse de Salomé, Henry de Groux, huile sur toile, 70 x 90 cm, ca. 1895. / Rêve étoilé, Victor Rousseau, fusain et craie sur papier, 14 x 18 cm, 1953.



XIXe - XXe siècle
DE l'ÉCLECTISME Á L'ART NOUVEAU
Victor Van Dyck, artiste décorateur 1863-1943
07/09 > 28/10/2023
VERNISSAGE
le 7 septembre à partir de 18 h
L’exposition de l’Association du Patrimoine artistique intitulée De l’Éclectisme à l’Art nouveau, Victor Van Dyck peintre-décorateur (1863-1943), propose de découvrir les différentes facettes du métier d’artiste décorateur dans le contexte historique et culturel de l’époque. Le commisariat est assuré par Pierre Loze, directeur scientifique de l’association.
Plus de 200 dessins, aquarelles et peintures de cet artiste, conservés par ses héritiers, sont présentés. Ces projets décoratifs sont l'occasion d'aborder la formation d'un peintre-décorateur, la décoration des cafés et brasseries sur les grands boulevards, celle des théâtres anglais, ou encore de découvrir les goûts de l'époque que reflètaient les commandes publiques et privées notamment pour la décoration de maisons bourgeoises.
+ d'information
Images : La Comédie, la Tragédie, la danse et la Musique, projet de plafond pour leRoyal Theatre à Preston, aquarelle sur papier, Ø 25 cm. // Projet de plafond pour la salle de spectacle duWyndham's Theatre à Londres, aquarelle sur papier. Réalisé et visible. // Étude de femmes à la fontaine, aquarelle sur papier, 18 x 25 cm. // Projet de plafond à solives apparentes avec décor (détail), aquarelle sur papier, 33 x 44 cm.




Victor Van Dyck
Victor Van Dyck (1843-1963)
PEINTRE-DÉCORATEUR
25 mai > 01 juillet 2023
Vernissage le 25/05 à partir de 18h
COMMISSAIRE/CURATOR: Pierre Loze
Avec /with catalogue/Met catalogus
Le métier de peintre-décorateur permettait aux artistes issus de l’Académie de vivre correctement, en répondant à la commande bourgeoise, au tournant du XIXe et du XXe siècle. La carrière de Victor Van Dyck commença dans les années 1880 avec la décoration intérieure de brasseries ou restaurants situés sur les boulevards du centre et place De Brouckère. Il réalisa aussi des décors intérieurs de maisons bourgeoises, notamment des plafonds. C’est ainsi qu’il fut invité à travailler à Londres et à Blackpool à la réalisation de nombreux décors de plafonds de théâtres lors de leur construction ou de leur réaménagement.





XXe
L'ESPRIT DE L'ART NOUVEAU
Photographies Gilbert De Keyser
16 février > 1er avril 2023
Vernissage le 16/02 à partir de 18h
COMMISSAIRE / CURATOR: Pierre Loze
Photographies /photographs / foto's: © Gilbert De Keyser
Avec /with catalogue/ Met catalogus
Après avoir exprimé ce qu’il avait à dire sur lui-même, dans une œuvre personnelle, le photographe Gilbert De Keyser (Bruxelles, 1925-2001), à la faveur de la commande publique, fut confronté à l’œuvre de Victor Horta. Avec une humilité à laquelle il faut rendre hommage, il a perçu le génie de cet architecte et consacré les dernières années de sa carrière à réaliser des photographies extraordinaires sur ce sujet. Restées dans des tiroirs familiaux depuis une trentaine d’années, ces clichés noir et blanc et ces diapositives, restaurées par l’Association du Patrimoine artistique, révèlent la profondeur et l’acuité de son regard, à l’occasion de Art Nouveau Brussels 2023*, série d'évènements célébrant l’Art Nouveau en région bruxelloise.





Calcutta
CALCUTTA
Bengali Palaces & Vestiges of Her Majesty's Empire
Photographs by Fabien de Cugnac & François Loze
Du 15 septembre au 29 octobre 2022
Ouverture de l'exposition jusqu'en janvier 2023 sur demande.
Bande annonce en français
Bande annonce en anglais (teaser)
Fabien de Cugnac
Heritage Days/Journées du Patrimoine OFF 2022 - Traces de la colonisation - 17 & 18 sept. de 10 à 18 h
La population du Bengale est historiquement la plus imprégnée culturellement en Inde par l’occupation anglaise. Ses élites étaient étroitement liées à la Compagnie anglaise des Indes orientales. À Calcutta se concentrait une population composée des membres de l’administration de la compagnie, de militaires et des grandes familles indiennes, confortablement établies, prenant part au commerce, et finançant même la Compagnie par ses prêts, pour ses opérations commerciales, mais aussi militaires. Cet entrelacement d’intérêts économiques, de proximités et d’influences culturelles mutuelles fut le terreau d’une refondation culturelle qui toucha la philosophie, la religion, les arts, se développant parmi les élites bengalies, dont certaines avaient parfois fréquenté les écoles et universités anglaises. L’émergence d’une classe moyenne formée dans les collèges et les nouvelles universités locales, dont celle de Calcutta, créée en 1857, amplifia le mouvement. Il finit par toucher une large part de la société indienne à la fin du XIXesiècle.



Un chemin imprévu
Un chemin imprévu
Florence Vercheval
et ses artistes invitées : Colombe Isa Lange et Anne Germe
Esthétiques parallèles
Le goût dominant est un univers complexe, en tension permanente, au service du capitalisme mangérial.Il s'y déroule des luttes silencieuses mais implacables. Entre les pôles de l'art dit contemporain, de l'architecture et de la mode, le navire du bon goût doit garder son cap, servi par les domestiques tyranniques que sont le design et le graphisme. Instrumentalisée par les générations successives, animéepar l'arrivisme social, et guidée par le profit, la ligne exige d'incarner l'instant. Jusqu'à l'inconfort du visiteur, de l'habitant ou du lecteur, elle doit s'imposer.Dans cet univers très codé, où il faut se tenir à jour, il existe évidemment des crispations, des refuges, des retranchements, des luttes, des replis, et des académismes. Qui ne se lasse de ces espaces blancs, de ces minimalismes, de ces raideursconvenues, expression d'un vide ? Qui veut encore participer à cette fête lugubre ?
Avec l'exploration d'esthétiques parallèles, Florence Vercheval se place hors-jeu et suspend ces règles. Elle déroute à plaisir les jugements, déjoue les conformismes, en allant chercher des objets qui n'appartiennent pas et n'ont jamais participé au goût dominant. Elle les remet en scène, les fait dialoguer, les met en résonance. Et c'est tout un petit théâtre d'ombre du passé qui se met en branle, rêverie de jeune fille, Arlequin, tambour major, bel officier. Le rideau se lève sur un goût d'opérette, il y a dans l'approche de ces bribes du goût populaire ou enfantin, beaucoup de tendresse, une détente, une sympathie. Loin du goût pour le kitch ou du second degré du Pop Art, son attitude débouche sur une sorte d'adhésion sans réserve qui ouvre sur des univers poétiques, sur des greniers de grand-mère, sur des illusions romantiques. Il y a aussi une liberté qui s'exprime et s'autorise à aimer, une recherche, une exploration des formes du goût qui s'émancipe des conformismes.
Pierre Loze





Le fauvisme
LA RÉVOLTE DE LA COULEUR
Le Fauvisme belge 1904-1918
du 31 mars au 7 mai 2022
COMMISSAIRE : Constantin Ekonomides
Avec catalogue
Ce fut un mouvement d'une dizaine d'années à peine, avant 1914. Des jeunes peintres, qui considéraient que l'Impressionnisme avait tout dit, cherchèrent une nouvelle voie dans l'expression de la couleur. Leurs œuvres avaient parfois le caractère et la fraîcheur de l'esquisse. Ils furent très mal accueillis par la critique bruxelloise. Mais un jeune poète du nom d'Apollinaire vint de Paris pour les soutenir. En France, un mouvement semblable naissait et l'on traita les artistes qui s'y illustraient de fauves. On ne manqua pas d'en faire autant à Bruxelles. L'époque était inquiète : rejet de l'Art Nouveau, retour aux styles classiques.On parlait de réarmement, de tensions internationales, de guerre possible. Ces peintres se réfugièrent entre amis dans la campagne des environs de Bruxelles, ils célébrèrent à leur façon la nature, exprimèrent la puissance des sensations, l'intensité de l'instant, la saveur de la vie simple, le monde des paysans, les petits estaminets populaires, tournant résolument le dosà un Académisme qui tentait encore d'imposer ses règles. C'était un cri de vie et un élan de jeunesse, dans le climat de ce qu'il faut bien appeler l'avant-guerre. Au cœur de l'été, le 4 août, en dépit des courants pacifistes qui traversaient la société, le pire arriva : la mobilisation. Quatre années d'une guerre inutile qui fracassèrent ce mouvement artistique. L'Expressionnisme était en germe dans cette révolte de la couleur, qui était aussi la révolte par la couleur. Les lendemainsdu 11 novembre furent amères. Le deuil, un pays ruiné, une épidémie de grippe dite espagnole. Il fallut tout reprendre à zéro et attendre l'Art Déco.
Pierre Loze
Œuvres provenant de collections privées. Artistes présentés : Jos Albert, Jean Brusselmans, Philibert Cockx, Charles Counhaye, Gaston De Beer, Anne-Pierre de Kat, Jehan Frison, Marcel Jefferys, Fernand Lantoine, Georges Lemmen, Médard Maertens, Paul-Jean Martel, Maurice Meynart, Navez Arthur, Auguste Oleffe, WillemPaerels, Pierre Paulus, Constant Permeke, Ferdinand Schirren, Pierre Scoupreman, Rodolphe Strebelle, Fernand Verhaegen, Maurice Wagemans, Rik Wouters.
Bruxelles autrefois
LA SENNE A CIEL OUVERT
de la période française au voûtement (1795 - 1871)
est prolongée jusqu'au 19 février.
OUVERT les jeudis - vendredis - samedis : 14 à 18 heures
Soyez les bienvenus.
Bruxelles autrefois
La promenade le long de la rivière bruxelloise continue...
LA SENNE A CIEL OUVERT
de la période française au voûtement (1795 - 1871)
Du 9 décembre au 29 janvier 2022
Les jeudis - vendredis - samedis : 14 à 18 heures
7 rue Charles Hanssens - 1000 Bruxelles (Sablon)
Sans réservation pour les visites individuelles
C’est aux alentours de la Senne, dans les quartiers où l’artisanat tributaire de l’eau s’était développé depuis le Moyen Âge, qu’a débuté la révolution industrielle à Bruxelles. L’étude de cette partie de la ville, de 1795 à 1871, démontre les conséquences très rapides des réformes qui furent imposées par la Révolution française. En quelques décennies,
quantité d’activités industrielles se sont installées dans le tissu urbain médiéval, qui s’est considérablement densifié, et qui a fini par imploser sous l’effet de la surpopulation et de l’insalubrité.
Pour la première fois, une étude minutieuse, maison par maison, met à profit les dossiers de rapports d’expropriation conservés aux Archives générales du Royaume. Elle permet de comprendre le processus de dégradation du tissu urbain et des conditions de vie qui a conduit à la décision d’entreprendre le voûtement complet de la rivière, suite à une vague d’épidémies meurtrières. On y observe la coexistence de modes de vie anciens et d’activités industrielles dans des quartiers de plus en plus densément habités où le débit de la rivière ne suffisait plus à garantir la salubrité.
Cette histoire de la Senne au 19esiècle constitue une suite à l’exposition consacrée à la rivière bruxelloise du Moyen Âge au 18esiècle, qu’elle vient enrichir par une abondante iconographie en partie inédite.
On y découvre l’allure de ces quartiers qui ont disparu, remplacés par les grands boulevards et la Bourse de Commerce dans le but de donner un nouveau visage à la capitale.
Cette exposition est liée aux 150 ans du voûtement de la Senne. D'autres expositions sont proposées par la Région Bruxelles-Capitale, les Musées de la Ville de Bruxelles, les Halles Saint-Géry. #150Senne





Bruxelles autrefois
L’Association du Patrimoine artistique vous invite dans son espace à poursuivre la promenade le long de la rivière bruxelloise. L’exposition La Senne à ciel ouvert du Moyen Age au XVIIIe siècle est prolongée ; elle change progressivement pour aboutir au deuxième volet.
Volet 2
LA SENNE A CIEL OUVERT
de la période française au voûtement (1795 - 1871)
Du 9 décembre au 29 janvier 2022
Les jeudis - vendredis - samedis : 14 à 18 heures
7 rue Charles Hanssens - 1000 Bruxelles (Sablon)
Catalogue en cours d'élaboration
Liste des images : J.-B. Van Moer, aquarelle © Musées de la Ville de Bruxelles - Maison du Roi./L. Ghémar,1867, photographie © KBR, Cabinet des Estampes./G.-P. Burggraaff, lithographie et aquarelle, vers 1820/1825© KBR, Cabinet des Estampes./J.-T. Kämpfe,juillet 1870,photographie © KBR, Cabinet des Estampes. /L. Ghémar,La Veuve Bruggemans à sa fenêtre, détail,1867 ©KBR, Cabinet des Estampes.