Association du patrimoine artistique asbl

Françoise Fauconnier ROCK ART


Art rupestre du Sud-Est de la Bolivie

vernissage mercredi 10 juin à partir de 18 heures
exposition du 11 au 27 juin 2015


ouvert pendant Bruneaf
mercredi 10 juin : 15 à 21h. jeudi 11 juin : 11 à 20h.
vendredi 12 et samedi 13 juin : 11 à 19h. et dimanche 14 juin : 11 à 17h.

Ensuite horaire habituel : jeudi, vendredi et samedi : 14 à 18h.
Association du Patrimoine artistique - 7 rue Charles Hanssens - 1000 Bruxelles - 02 512 34 21
info@associationdupatrimoineartistique.be

Cette exposition est à la fois un hommage à une civilisation précolombienne disparue et à l’archéologue qui nous l’a fait connaître. Les relevés qu’on peut y voir concernent des sites découverts dans des déserts de roches des hauts plateaux boliviens, peuplés d’épineux et de cactus, perchés à des altitudes qui défient la résistance humaine. Ils traduisent avec une parfaite clarté les traces parfois presque disparues de gravures rupestres laissées par des hommes qui ont vécu là il y a plusieurs siècles. Avec une précision comparable à celles de partitions musicales, ils nous restituent l’espace-temps d’un autre monde lointain, en même temps que l’univers matériel et spirituel dans lequel se débattaient ces hommes. Nous voilà devant une culture préhistorique inconnue et fascinante, exprimant ses modes de vie et de subsistance, ses croyances, avec une incroyable puissance de suggestion. Quelque 800 roches inventoriées laissent deviner l’importance et la cohérence de cette culture, celle des Chichas sur laquelle on sait très peu de chose.

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Martine Janta et Philippe Brodzki




Originalité, singularité, obstination : la carrière et l'œuvre de Philippe Brodzki se déroulent depuis quarante ans en dehors des grands mouvements qui balisent l'art contemporain, avec une continuité fascinante. Beaucoup de créations d'artistes actuels procèdent d'un contexte culturel et d'un système d'idées et de signes auxquels ils participent et qu'ils alimentent en même temps.

Rien de semblable avec les sculptures de Philippe Brodzki. Nous entrons dans un univers totalement personnel dont les références possibles ne peuvent se trouver que dans des époques vertigineusement lointaines de la nôtre: civilisation précolombienne ou chinoise, Sumer, Grèce archaïque, etc. Rien qui puisse nous rassurer dans un système de goût moderne et conforter l'image de la société d'aujourd’hui.

L'effet de choc et d'étrangeté de cet art, bien actuel, n'en est que plus puissant, nous faisant ouvrir de grands yeux innocents, créant parfois un sentiment d'inquiétude, voire de rejet au premier abord. C'est que l'expression charnelle de cet art et son discours sur le corps et l'animalité se trouvent, eux aussi, bien loin des représentations et des canons auxquels nous sommes accoutumés. Philippe Brodzki nous parle d'une autre beauté qui se nourrit des souvenirs des Kouros et Korè du VIe siècle grec avant J. C. Comme des allégories de nos désirs enfouis, ses cavaliers déboulent de steppes lointaines dont l'Europe a craint si longtemps les grandes invasions. Ses portraits évoquent des monarchies disparues, prêtes à renaître. Ses monstres animaux ont un parfum de mythologie orientale qui suggère des accouplements réservés aux dieux seuls. Et pourtant les guerriers ou les femmes nues, qui chevauchent si pudiquement leur monture, sont troublants de présence charnelle et de candeur. Et cette innocence, nous la retrouvons à tout instant, au gré d'un hasard, parmi les êtres qui nous entourent dans ce monde à peine plus rassurant qui est le nôtre. Cet art évoque une humanité éternelle et un monde sans âge, celui de la jeunesse et de la cruauté du désir...

Une longue complicité artistique lie Philippe Brodzki à Martine Janta qu'il a invitée à exposer à ses côtés. Avec cette même obstination, elle s'est attachée à des portraits d'animaux qui font un écho au bestiaire universel où nous emmène Philippe Brodzki.

Pierre Loze

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Poelaert et son temps
Académie des Beaux-Arts de Bruxelles

Cette exposition se tenait dans le cadre extraordinaire du Palais de Justice de Bruxelles. Elle réunissait dans la salle des pas perdus du Palais de Justice les dessins d’architecture qui avaient pu être retrouvés dans différents fonds d’archives concernant toute la génération des architectes contemporains de Joseph Poelaert, autour des plans du Palais de Justice.

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