Association du patrimoine artistique asbl

Paul Philippot (en collaboration avec A. Philippot)

Le promoteur du dialogue avec le restaurateur
«in» Hommage à Paul Coremans (1908-1965), dans Bulletin de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique, VIII, 1965, p. 68-71
Paul Coremans, directeur de l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (I.R.P.A.) fut un ardent partisan du dialogue entre les divers spécialistes impliqués dans la restauration. A la question de savoir si la restauration était un art ou une science, il répondait que c’était les deux à la fois. Ses idées ont été concrétisées au sein des interventions menées dans les ateliers de l’I.R.P.A, ainsi qu’au travers de l’importante réorganisation de cet institut.

Paul Philippot

Zur Situation der Gemälde - und Plastikrestauratoren und zum Problem ihrer Ausbildung,
«in» Museumskunde, 32, 1963, p. 133-136

Paul Philippot

Réflexions sur le problème de la formation des restaurateurs de peintures et de sculptures
«in» Studies in Conservation, 5, 1960, p. 61-69
La conception de la restauration en terme d’activité critique et l’introduction des sciences exactes dans la conservation ont contribué à transformer les modalités d’intervention sur les œuvres. Il est dès lors nécessaire d’éviter de dissocier la restauration, considérée sur un mode abstrait et purement intellectuel, de l’exécution. Il faut au contraire intégrer le plus intimement possible les données techniques et esthétiques. Cette nécessité ne sera rencontrée que si les interventions sont effectuées par des restaurateurs dotés d’une formation artisanale spécialisée et en même temps au fait des problèmes généraux ou par des historiens d’art aptes à intervenir sur la réalité matérielle d’une œuvre.

Paul Philippot

Problèmes théoriques et éthiques de la dépose
«in» La dépose des peintures murales, Actes du 4e Séminaire International d'Art Mural, (Abbaye Saint-Savin, 22-24 avril 1992) Cahier 1, Abbaye Saint-Savin, 1992, p. 101-105
Les problèmes, éthiques et théoriques, inhérents au détachement des peintures murales sont ici analysés en distinguant ceux qui se posent: avant, pendant ou après l’intervention. Le détachement ne doit être réalisé que lorsqu’on se trouve confronté à une impossibilité d’assurer une conservation in situ et la recomposition des peintures déposées, impossibles à conserver dans les lieux d’origine, devra tenir compte de la conformation de l’espace d’origine et de ses valeurs architectoniques. La technique du détachement devra, en outre, se conformer aux caractéristiques de la peinture et de la paroi et pourra se définir comme un détachement de la pellicule picturale, détachement de tout ou partie de l’intonaco ou détachement avec une partie de mur.

Paul Philippot

La conservazione degli affreschi di Ninfa
«in» Ninfa, una città, un giardino, Atti del colloquio della Fondazione Camillo Caetani, Roma Sermoneta Ninfa, 7-9 ottobre 1988, a cura di Luigi Fiorani, Roma, L'Erma di Bretschneider, 1990, p. 281-284

Paul Philippot

Style et technique dans la peinture murale occidentale
«in» Bulletin de la Classe des Beaux-Arts, Académie royale de Belgique, 5e série, LXIX, 1987, p.69-104

Paul Philippot

Style et technique dans la peinture murale occidentale
«in» Bulletin de la Classe des Beaux-Arts

Paul Philippot

Ueber die Behandlung von Fehlstellen an Wandmalerei
«in» Historische Technologie und Konservierung von Wandmalerei, Vortragstexte der 3. Fach- und Fortbildungstagung der Fachklasse Konservierung und Restaurierung, Schule für Gestaltung Bern, 5 - 6 Nov. 1984, p. 421-433
"Ce texte reprend les questions de méthodologie générale relatives à la peinture et examine ensuite les paramètres qui lient la peinture murale à l’architecture. Les lacunes perturbent la perception de l’image dans la mesure où elles tendent à ""faire figure"" et leur réintégration doit veiller à reconstituer l’unité potentielle de l’œuvre d’art tout en les distinguant des parties originales. La rupture de continuité impliquée par des lacunes dans une peinture murale a également des conséquences sur les formes architecturales et les solutions envisagées doivent tenir compte de celles-ci. Dans certains cas, le niveau de subordination de la peinture aux structures architecturales permet, en effet, de consentir une valeur mineure à l’exécution autographe originale et autorise leur réintégration au moyen d’une pratique décorative artisanale. Certaines des modalités pratiques de réintégration sont ensuite décrites, dans lesquelles l’auteur distingue quatre types principaux de lacunes (usure de la patine et de la couche picturale, chute de la couche peinte et de l’intonaco, avec leurs modalités d’intervention respectives. Une attention particulière est réservée à la technique du tratteggio."

Paul Philippot

Les techniques de peinture murale au Nord des Alpes aux XIVe et XVe siècles et leurs rapports avec les courants stylistiques. Etat des connaissances et propositions pour la recherche
«in» La pittura nel XIV e XV secolo. Il contributo dell'analisi tecnica alla storia dell'arte. Actes du XXIVe Congrès du CIHA, Bologne 10-18 sept. 1979, Bologne, Editrice CLUEB, 1983, p. 91-123

Paul Philippot (En collaboration avec P. et L. Mora)

La conservation des peintures murales
1977.trad. angl. Conservation of Walls Paintings,
Ce volume met en évidence la nature particulière des peintures à fresque, lesquelles se différencient des autres types de peinture par leur technique, mais surtout par les liens étroits qu’elles entretiennent avec l’architecture (type d’éclairage et conditionnements imposés par le dessin des éléments architecturaux notamment). L’inventaire des œuvres et la formation des spécialistes constituent les préliminaires fondamentaux de la conservation. L’exposé des techniques de la peinture a fresco et de certaines pratiques a secco est complété par l’évocation de certaines interventions dans lesquelles une attention particulière est accordée à la réintégration des lacunes, ainsi qu’à la recomposition de peintures réduites en fragments, aux conditions d’éclairage et aux problèmes d’exposition, in situ ou dans un musée.