Association du patrimoine artistique asbl

Alain Jacobs et Pierre Loze

Les églises, chapelles et couvents disparus
«in» collection "Bruxelles Autrefois", Bruxelles, Association du Patrimoine artistique -, 2019, - 144 pages.

 

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Pierre Loze (avec D. Coekelberghs, sous la direction de)

L'église Saint-Jean-Baptiste au Béguinage à Bruxelles
Bruxelles, 1981, 332

 

Marie Grappasonni

Les modèles de Joseph van der Veken dans le triptyque de la Déposition Gulbenkian
«in» Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, Université libre de Bruxelles, XXXVI, 2014, pp. 111-126

 

Marie Grappasonni

Addenda à Marcellus Coffermans, peintre anversois archaïsant du XVIe siècle : oeuvres inédites, oeuvres méconnues
«in» Les Cahiers d'Histoire de l'Art, 14, 2016, pp. 6-15

 

Bernard Maillet, Pierre Loze, Dominique Vautier, Françoise Vigot

Intérieurs d'églises . La peinture d'architecturale des écoles du nord 1580-1720
Wijnegem, Pandora, 2012, 560 p.

Cet ouvrage a été conçu à l’initiative de Bernard Maillet, extraordinaire connaisseur du genre des vues d’intérieurs d’églises. Expert-comptable ayant mené une brillante carrière dans ce domaine à Paris, il avait pourtant rêvé d’embrasser une carrière d’architecte que les circonstances de la vie et les péripéties de la Seconde Guerre mondiale ne lui ont pas permis de réaliser. Mais, l’intérêt pour l’architecture lui étant resté, il s’est, depuis les années 1970, passionné pour ce genre de peinture où celle-ci a une part si importante. Pendant quatre décennies, il a réuni avec enthousiasme toutes les informations sur les artistes flamands et hollandais qui ont pratiqué cet art, entre 1570 et la fin du XVIIe siècle. Il a constitué patiemment une documentation sur chaque artiste, faite de photographies, d’indications catalographiques et biographiques, en même temps qu’il réunissait une bibliographie considérable d’ouvrages et d’articles ayant trait à ce sujet.




 

L’absence de publication française à ce propos lui étant très vite apparue, l’idée de mettre au point un ouvrage en français qui actualise l’information, localise les œuvres existantes et recourt aux possibilités actuelles de l’illustration a fait son chemin. Même en langue allemande, le principal ouvrage disponible traitant l’ensemble du sujet n’est en fait qu’une réédition de l’étude de Jantzen publiée en 1910, et republiée en 1979 . Dans l’intervalle, quelques auteurs comme E. P. Richardson et plus récemment J. Giltaij et G. Jansen ont attiré l’attention sur la question , et des études particulières ont vu le jour, signées par I. Manke, L. de Vries, W. A. Liedtke, ou A. K. Weelock, G. Swartz et M. J. Blok, J. Howard. Mais, depuis longtemps, le sujet n’a pas été réenvisagé dans son ensemble et encore moins à travers sa problématique spécifique, liée au contexte culturel et religieux particulièrement intéressant de la scission des Pays-Bas espagnols en deux pays distincts.

L’étude que nous avons conduite de 1988 à 2001 sur la sculpture baroque dans les Pays-Bas espagnols, grâce à une équipe scientifique réunie au sein de l’Association du Patrimoine artistique, nous avait déjà amenés à nous intéresser à ce sujet en tant que source documentaire. La chance a voulu que nous rencontrions Bernard Maillet et que nous puissions, grâce à lui, reprendre ce sujet. Il a mis à notre disposition ses connaissances, son expertise et toute la documentation qu’il avait réunie. Ces conditions, particulièrement favorables, nous ont permis de mettre sur pied une équipe, constituée de Françoise Vigot, Dominique Vautier, chargées de compléter les recherches, et moi-même, qui a pu dans un temps relativement court revisiter toute cette information et s’atteler à la rédaction d’un ouvrage qui réponde à la fois au besoin du grand public, et à celui des historiens de l’art, des amateurs et du marché de l’art. À la lecture de notre livre sur le baroque , Bernard Maillet souhaitait en effet que nous concevions un ouvrage plus aisé à lire et qui demeurât accessible à tous. Bien que la problématique qui se joue avec le passage de l’art flamand à l’art hollandais soit aussi passionnante que complexe et difficile à expliquer, nous avons cherché à le faire en ayant à l’esprit la volonté de nous faire comprendre et de ne pas nous isoler dans un langage de spécialiste.

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Dominique Vautier

Les premiers dessins de paysages des peintres italiens
«in» Annales d\"'histoire de l'art et d'archéologie, Bruxelles, 2009, p. 33-57

Dominique Vautier

Un dessin de Van Alsloot retrouvé et la première fontaine de Manneken Pis
«in» Quotidiana. Huldealbum dr. Frank Daelemans, Bruxelles, Archives et bibliothèque de Belgique, n° spécial 95, 2012, I, p. 129-142

 

Dominique Vautier

Les premiers dessins de paysages des peintres italiens
«in» in Annales d'histoire de l'art et archéologie, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, 2009, p.33-57

 

Constantin Ekonomidès

Guillaume Vogels (1836-1896)
Paris, Bibliothèque de l'Image, 2011, 89 pages, 87 illustrations couleur

Didier Martens

Peinture flamande et goût ibérique XVe-XVIe siècles
LE LIVRE TIMPERMAN, Bruxelles, 2010, 240
Un volume de 240 pages
Format 24 x 16,5 – 120 illustrations - Parution octobre 2010
Prix de vente € 48
Souscription à € 43 jusqu’au 1er septembre 2010
sur le compte 001– 4503411– 68 du Livre Timperman
00070871701 CIC
IBAN FR76 3002 7175 3300 0708 7170 186 (France)
Frais d’envoi en Belgique € 7 – Europe € 10
Reste du monde € 20
LE LIVRE TIMPERMAN
Chaussée d’Alsemberg, 985
1180 Bruxelles
Belgique

lelivretimperman@skynet.be



Il est difficile, pour qui visite aujourd’hui l’Espagne ou le Portugal, de ne pas être frappé par la quantité de peintures flamandes des XVe et XVIe siècles visibles dans les musées et les églises. Le présent ouvrage aurait pu constituer une nouvelle tentative de dresser l’inventaire de ces peintures. L’ambition de l’auteur, professeur d’histoire de l’art à l’Université Libre de Bruxelles, est différente. La peinture flamande et le goût ibérique n’ont pas été interprétés comme deux catégories distinctes, mais comme des facteurs susceptibles d’interagir. Plutôt que de considérer comme des mondes séparés les peintres et leurs clients, et de postuler que ces derniers n’auraient acquis que des produits finis, achevés, le ‘et’ du titre a été interprété comme un ‘plus’ mathématique. L’auteur a cherché à mettre en évidence la résultante d’une rencontre culturelle qui s’est répétée pendant quelque 150 ans : celle des peintres des anciens Pays-Bas avec leurs publics espagnol et portugais.

Il est apparu que deux types de productions doivent être effectivement considérés comme la résultante d’une véritable interaction entre les pratiques artistiques des peintres travaillant dans les anciens Pays-Bas (la ‘peinture flamande’) et les préférences esthétiques du public de la Péninsule ibérique (le ‘goût ibérique’). La formule des volets partagés en deux compartiments superposés n’était certes pas inconnue dans le nord de l’Europe, mais cette variante peu fréquente du triptyque flamand a reçu en Espagne et au Portugal un accueil exceptionnel. Ce succès, on a tenté de l’expliquer en faisant valoir le fait que la clientèle ibérique, appréciant tout particulièrement depuis le XIVe siècle l’empilement des champs imagés au-dessus de l’autel, pouvait retrouver une richesse figurative comparable dans le triptyque flamand à quatre compartiments latéraux.

La série des grands retables muraux, peints en tout ou en partie par des artistes résidant dans les anciens Pays-Bas, constitue un second résultat de la rencontre de la peinture flamande avec le goût ibérique. Depuis l’époque de Hans Memling, des peintres brugeois et anversois se sont vu confier la tâche de décorer des ensembles qui, tant par leur architecture que par l’agencement des représentations, leur étaient tout à fait étrangers. Si le triptyque à quatre compartiments latéraux est aussi attesté dans les Flandres, il n’en va pas de même du retable mural à panneaux multiples, non mobiles, en tout cas sous sa forme monumentale, typique du monde ibérique.

Le présent ouvrage, préfacé par Paul Philippot, réunit pour la première fois les triptyques flamands à quatre compartiments latéraux qui ont été certainement ou très probablement commandés par des Espagnols ou par des Portugais. Il réunit aussi les retables muraux de type ibérique dont au moins une partie des panneaux a été réalisée par un peintre flamand. La plupart des ensembles étudiés sont peu connus et n’ont souvent été reproduits que dans des publications locales.