Association du patrimoine artistique asbl

Paul Philippot

Problèmes théoriques et éthiques de la dépose
«in» La dépose des peintures murales, Actes du 4e Séminaire International d'Art Mural, (Abbaye Saint-Savin, 22-24 avril 1992) Cahier 1, Abbaye Saint-Savin, 1992, p. 101-105
Les problèmes, éthiques et théoriques, inhérents au détachement des peintures murales sont ici analysés en distinguant ceux qui se posent: avant, pendant ou après l’intervention. Le détachement ne doit être réalisé que lorsqu’on se trouve confronté à une impossibilité d’assurer une conservation in situ et la recomposition des peintures déposées, impossibles à conserver dans les lieux d’origine, devra tenir compte de la conformation de l’espace d’origine et de ses valeurs architectoniques. La technique du détachement devra, en outre, se conformer aux caractéristiques de la peinture et de la paroi et pourra se définir comme un détachement de la pellicule picturale, détachement de tout ou partie de l’intonaco ou détachement avec une partie de mur.

Paul Philippot

La conservazione degli affreschi di Ninfa
«in» Ninfa, una città, un giardino, Atti del colloquio della Fondazione Camillo Caetani, Roma Sermoneta Ninfa, 7-9 ottobre 1988, a cura di Luigi Fiorani, Roma, L'Erma di Bretschneider, 1990, p. 281-284

Paul Philippot

Style et technique dans la peinture murale occidentale
«in» Bulletin de la Classe des Beaux-Arts, Académie royale de Belgique, 5e série, LXIX, 1987, p.69-104

Paul Philippot

Style et technique dans la peinture murale occidentale
«in» Bulletin de la Classe des Beaux-Arts

Paul Philippot

Ueber die Behandlung von Fehlstellen an Wandmalerei
«in» Historische Technologie und Konservierung von Wandmalerei, Vortragstexte der 3. Fach- und Fortbildungstagung der Fachklasse Konservierung und Restaurierung, Schule für Gestaltung Bern, 5 - 6 Nov. 1984, p. 421-433
"Ce texte reprend les questions de méthodologie générale relatives à la peinture et examine ensuite les paramètres qui lient la peinture murale à l’architecture. Les lacunes perturbent la perception de l’image dans la mesure où elles tendent à ""faire figure"" et leur réintégration doit veiller à reconstituer l’unité potentielle de l’œuvre d’art tout en les distinguant des parties originales. La rupture de continuité impliquée par des lacunes dans une peinture murale a également des conséquences sur les formes architecturales et les solutions envisagées doivent tenir compte de celles-ci. Dans certains cas, le niveau de subordination de la peinture aux structures architecturales permet, en effet, de consentir une valeur mineure à l’exécution autographe originale et autorise leur réintégration au moyen d’une pratique décorative artisanale. Certaines des modalités pratiques de réintégration sont ensuite décrites, dans lesquelles l’auteur distingue quatre types principaux de lacunes (usure de la patine et de la couche picturale, chute de la couche peinte et de l’intonaco, avec leurs modalités d’intervention respectives. Une attention particulière est réservée à la technique du tratteggio."

Paul Philippot

Les techniques de peinture murale au Nord des Alpes aux XIVe et XVe siècles et leurs rapports avec les courants stylistiques. Etat des connaissances et propositions pour la recherche
«in» La pittura nel XIV e XV secolo. Il contributo dell'analisi tecnica alla storia dell'arte. Actes du XXIVe Congrès du CIHA, Bologne 10-18 sept. 1979, Bologne, Editrice CLUEB, 1983, p. 91-123

Paul Philippot (En collaboration avec P. et L. Mora)

La conservation des peintures murales
1977.trad. angl. Conservation of Walls Paintings,
Ce volume met en évidence la nature particulière des peintures à fresque, lesquelles se différencient des autres types de peinture par leur technique, mais surtout par les liens étroits qu’elles entretiennent avec l’architecture (type d’éclairage et conditionnements imposés par le dessin des éléments architecturaux notamment). L’inventaire des œuvres et la formation des spécialistes constituent les préliminaires fondamentaux de la conservation. L’exposé des techniques de la peinture a fresco et de certaines pratiques a secco est complété par l’évocation de certaines interventions dans lesquelles une attention particulière est accordée à la réintégration des lacunes, ainsi qu’à la recomposition de peintures réduites en fragments, aux conditions d’éclairage et aux problèmes d’exposition, in situ ou dans un musée.

Paul Philippot (En collaboration avec P. et L. Mora)

Le nettoyage des peintures murales
«in» Bulletin de l'Institut Royal du Patrimoine Artistique, Miscellanea in memoriam Paul Coremans (1908-1965), XV, 1975, p. 240-265
"Du point de vue théorique, la peinture présente un double caractère historique puisqu’elle est en même temps une création réalisée à une époque donnée et un objet modifié par le passage du temps. Le nettoyage ne peut de ce fait restituer l’état original de l’œuvre mais seulement l’état actuel des matériaux originaux. Le concept même de patine n’est pas de nature physique, mais critique. Les peintures murales présentent certaines caractéristiques différentes de celles des peintures de chevalet; on n’y trouve pas de vernis mais les poussières atmosphériques tendent aussi à s’y fixer durant le processus de carbonatation. C’est pourquoi un nettoyage intégral ne sera pas possible au-delà des limites de l'attaque de la surface. Du point de vue technique, le choix des méthodes de nettoyage est fonction de la nature des matériaux concernés. Les matériaux étrangers que l’on peut trouver dans la surface des fresques sont ainsi décrits, de même que les agents nettoyant disponibles avec leur modalité d’action spécifique. "

Paul Philippot (En collaboration avec P. et L. Mora)

Die Behandlung von Fehlstellen in der Wandmalerei
«in» Beiträge zur Kunstgeschichte und Denkmalpflege, Walter Frodl zum 65. Geburtstag gewidmet, Wien-Stuttgart, W. Brauweiler, 1975, p. 204-218
L’auteur aborde ici les principes théoriques et les aspects techniques relatifs au traitement des lacunes. L’approche technique du problème se définit dans la filiation de l’élaboration critique de Brandi formulée dans le cadre des acquisitions de la psychologie de la forme. Les aspects pratiques concernant les modalités de la retouche et de la réintégration sont ensuite évoqués, et une attention particulière est apportée à la technique du tratteggio.

Paul Philippot (En collaboration avec P. et L. Mora)

La conservation des peintures murales
«in» Musées et Monuments: la préservation des biens culturels, XI, 1969, p. 183-204
"Certains des principes fondamentaux relatifs à la conservation des peintures murales sont ici évoqués ; notamment la nécessité d’établir un inventaire et un dossier documentaire sur les œuvres, d’identifier les causes des dégradations, d’en définir la nature et de procéder à des examens préliminaires. Le texte décrit ensuite les différentes méthodes de nettoyage (à la brosse, aux solvants, aux abrasifs, élimination de la cire, de la résine, de la colle animale, des efflorescences et dépôts organiques), les moyens de consolidation (fixation de la pellicule peinte, solidification des mortiers, injections) ainsi que les méthodes de retouches et de réintégration des lacunes. Enfin les différents systèmes de dépose des peintures murales sont évoqués (technique de l’arrachage de la pellicule picturale, du détachement avec tout ou partie de l’enduit, du détachement avec partie de support et des modalités de réencolage sur les supports), ainsi que certaines recettes de matériaux en usage durant ces diverses procédures."